Le Paradis d’en bas – Audren – 110 p. - Ecole des Loisirs – 2006 – 8.70 €

Au retour d’une sépulture, Léopold et sa famille découvre par un courrier notarial qu’ils viennent d’hériter d’une belle maison à Barbizon. Le donateur est un cousin éloigné de sa mère. Elle ne l’a jamais rencontré car cet homme Lois Famesworth vivait en Australie. Ils pourront non seulement s’installer quand ils le souhaitent mais une importante somme d’argent complète cette succession inespérée. Fini la banlieue parisienne et l’appartement exigu ! Les cartons sont vite déballés pour profiter au plus vite de la forêt de Fontainebleau et de la douceur de la petite ville paisible connue pour ses galeries d’art. C’est un nouveau départ pour tous les membres de la famille et la chance semble enfin leur sourire. Léopold se lie d’amitié avec Tim, son voisin. Au cours d’un goûter, Tim lui apprend que sa famille a aussi hérité récemment. Leur belle maison recouverte de vigne vierge rouge est un legs d’un aïeul inconnu. Léopold note cette information et trouve la coïncidence un peu étrange. Mais lorsque quelques jours plus tard, il comprend que Manon et Holly, deux amies de l’école sont elles aussi venues s’installer à Barbizon suite à des héritages, il décide de créer le CHD, le Club des Héritiers Détectives. Ce roman est très facile à lire. Le personnage de Léopold est savoureux. Ses réflexions pertinentes et son regard sur les adultes est aiguisé. L’alternance des dialogues drôles, des scènes tristes et des situations un peu inquiétantes est bien mené. Le rythme est soutenu sans être haletant. Un bon roman dès 8 ans.

Librairie la Soupe de l'espace

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